Accepter le présent, ce n’est pas renier le passé, c’est créer ce qui sera demain le passé d’un monde neuf.
André Maurois
S’accepter tel que je suis, voilà une œuvre à laquelle je m’attelle ces dernières semaines.
J’ai longtemps cherché à me guérir, changer, améliorer un passé qui certes m’amène de grandes qualités et qui à la fois vient me faire des clins d’œil les jours de pluie. J’ai cherché à devenir ce que l’on nomme « la meilleure version de soi », comme si je ne l’étais pas déjà, comme si je ne progressais pas chaque jour naturellement.
Quel poids, quelle culpabilité !
À présent, je dis au revoir à cette culpabilité de ne pas être la personne que je croyais vouloir devenir ; je dis au revoir à la honte de ne pas être parfait, de ne pas ressembler à l’image lisse pour ressembler aux personnes reconnues. Je dis bonjour et merci à tous les regards aimants, à ma douceur, à toutes les choses que j’ai essayé de transformer et qui finalement ne sont juste que moi.
Se développer, se changer, s’améliorer, est-ce devenir une meilleure personne ou une personne qui ressemble à ce que l’on attend de soi ?
Je dis bonjour, comme le dit si bien mon amie Nicole Bordeleau, à une journée toute neuve ; à une vie toute neuve.
S’accepter, lâcher prise sur la compétition à être aimer, embrasser la vie en se disant « tel que tu es, tu es idéal, tu es au bon endroit, au bon moment. »
Personne ne doit changer pour plaire ou mériter l’amour ; s’accepter, c’est lâcher prise sur un meilleur passé et vivre dans le présent. S’accepter c’est lancer le message autour de soi : « je suis digne de vivre ».
Aimer, c’est accepter de s’abandonner, c’est donner prise. Claude Roy
Aimer, c’est accepter de s’abandonner, c’est donner prise.
Claude Roy